Atelier Chat
AMO : tous les chat sont enregistrés par FB dans la base de données.
Les parents peuvent recevoir un cd avec toutes les informations qui ont été échangées: c'est vrai. Il ne faut pas l'oublier.
Il faut savoir que le parent qui supprime un compte sur FB et qui demande à FB d'avoir un CD avec toutes les données, tout ce qui a été fait par son enfant, il peut l'avoir. Et cela par courrier.
Et donc, déontologiquement...?
D. Frippiat : je ne pense pas qu'il faille diaboliser ces bases de données (concernant notamment les conversation téléphoniques, les GSM), mais il faut être conscient que n'importe quelle trace numérique reste pour toujours quelque part; à moins que l'on puisse les retirer soi-même. Même les liens sur google, ils sont référencés, les publicitées sont ciblées, etc.
Le fait de contenir tout l'historique du jeune doit rester en grande partie non accessible, c'est une conversation qui se fait à deux: entre deux personnes, comme un courrier: il est adressé à quelqu'un, il est spécifique et vous n'avez pas le droit de le montrer à une autre personne.
Atelier Travail de rue/travail de net
E. de Boevé: je me demande s'il ne faut pas faire la distinction du net dans le cadre d'activités collectives, un groupe, collectif, 20; 30 - il y a des communications avec ça, il y a un partage, des choses moins confidentielles. Et alors tout ce qui est de l'ordre de l'individuel.
On sait très bien qu'on a quand même un devoir de secret professionnel, de discrétion plus qu'absolue et de destruction du matériel - enfin, nous, c'est notre pratique: arrivés à 18 ou 20 ans si l'accompagnement est prolongé, les dossiers sont systématiquement détruits, avec le jeune si le jeune est ok avec ça, si on a encore des contacts. Il y a une déchiqueteuse maintenant, avant c'était un feu. Et donc, c'est vrai que dans le cadre de l'accompagnement individuel, s'il y a des traces et des confidences: il faut faire très attention avec ça, parce que là, on a une obligation de faire disparaître l'information. Sinon, on faillirait à notre secret professionnel.
Donc il faut bien faire la distinction entre les deux : à un moment donné il y a quelque chose de l'accompagnement individuel, et il y a l'activité collective où, là, on partage des informations etc.